Aux périphéries des villes ou isolés dans la nature, des centaines de campings parsèment la Suisse. En cette fin d’été, les touristes de passage se sont faits plus rares mais des milliers de personnes y occupent encore les pelouses, souvent dans l’illégalité. S’il est possible dans certains cas de s’y domicilier, la majorité des communes l’interdisent.
De nombreux Suisses ou résidents suisses ont cependant opté pour ce type d’habitats, par choix ou par défaut. En effet, face à une société marchande, spéculative et soumise à des politiques de planifications urbaines discriminantes, les conditions d’habitat se détériorent. Le manque de logements décents et accessibles relègue les populations les plus précaires en périphérie des villes.
Jusqu’ici tolérés, l’application plus fermes de la législation, la fermeture de nombreux campings annuels ainsi que les préjugés rendent le quotidien des habitants des campings de plus en plus contraignant.
Pourtant, malgré les difficultés administratives et la précarité qui y sont liées, la plupart des personnes vivant en camping n’envisagent pour rien au monde de retourner vivre dans un bloc de béton, «ces clapiers à lapins où l’on ne connaît pas les blaireaux qui vivent au-dessus et en dessous de nous»*.
*propos issus du témoignage d’un habitant de l’un des campings (GE)
De nombreux Suisses ou résidents suisses ont cependant opté pour ce type d’habitats, par choix ou par défaut. En effet, face à une société marchande, spéculative et soumise à des politiques de planifications urbaines discriminantes, les conditions d’habitat se détériorent. Le manque de logements décents et accessibles relègue les populations les plus précaires en périphérie des villes.
Jusqu’ici tolérés, l’application plus fermes de la législation, la fermeture de nombreux campings annuels ainsi que les préjugés rendent le quotidien des habitants des campings de plus en plus contraignant.
Pourtant, malgré les difficultés administratives et la précarité qui y sont liées, la plupart des personnes vivant en camping n’envisagent pour rien au monde de retourner vivre dans un bloc de béton, «ces clapiers à lapins où l’on ne connaît pas les blaireaux qui vivent au-dessus et en dessous de nous»*.
*propos issus du témoignage d’un habitant de l’un des campings (GE)